023 – Seigneur, à ton regard …
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Paroles du chant
1
Seigneur, à ton regard de flamme
Rien n’est couvert, rien n’est caché;
Qu’il pénètre au fond de notre âme,
Et qu’il juge en nous le péché,
Qu’il juge le péché!
2
Sonde nos coeurs et nos pensées,
Nos plus intimes souvenirs,
Nos oeuvres présentes, passées
Sonde nos plus secrets désirs,
Nos plus secrets désirs.
3
Qu’à la lumière tout paraisse
Pour que tout soit purifié,
Et qu’en nous ton Esprit ne laisse
Rien qui ne soit sanctifié,
Vraiment sanctifié.
4
Alors brûlants d’un nouveau zèle,
Seigneur nous pourrons t’obéir.
Oh! Que la vie est grande et belle
Pour ceux qui veulent te servir,
Qui veulent te servir.
En détail
Catégorie : Dieu - Le Créateur
Auteur : Albert Lister Peace
Adapté par : E.-L. Budry
A propos du chant
1.
O Love that wilt not let me go,
I rest my weary soul in Thee;
I give Thee back the life I owe,
That in Thine ocean depths its flow
May richer, fuller be.
2.
O Light that followest all my way,
I yield my flickering torch to Thee;
My heart restores its borrowed ray,
That in Thy sunshine’s blaze its day
May brighter, fairer be.
3.
O Joy that seekest me through pain,
I cannot close my heart to Thee;
I trace the rainbow through the rain,
And feel the promise is not vain,
That morn shall tearless be.
4.
O Cross that liftest up my head,
I dare not ask to fly from Thee;
I lay in dust life’s glory dead,
And from the ground there blossoms red
Life that shall endless be.
1.
Ô Amour qui ne veux pas me laisser partir,
Je repose mon âme lasse en toi ;
Je rends à toi la vie que je te dois,
Pour qu’en ton océan infini son flot
Soit plus riche et plus plein de foi.
2.
Ô Lumière qui suis tous mes chemins,
Je rends ma faible torche à ta clarté ;
Mon cœur te rend son pâle reflet,
Pour qu’en ton grand soleil divin
Son jour soit plus beau, plus parfait.
3.
Ô Joie qui me poursuis à travers la douleur,
Je ne puis fermer mon cœur devant toi ;
Je vois l’arc-en-ciel percer les pleurs,
Et sens que ta promesse tient bon,
Qu’un matin viendra sans larmes ni peur.
4.
Ô Croix qui relèves ma tête penchée,
Je n’ose fuir ton dur chemin ;
Je couche à terre ma gloire et ma fierté,
Et du sol jaillit, couleur du sang,
La Vie éternelle, à jamais retrouvée.
George Matheson écrivit ce poème le 6 juin 1882, alors qu’il était pasteur à Innellan, sur la côte ouest de l’Écosse. Il le décrivit comme un texte venu « sans effort », en « quelques minutes », lors d’un profond chagrin intérieur. Aveugle depuis sa jeunesse et ayant vu sa fiancée rompre leurs fiançailles à cause de sa cécité, Matheson transforma sa douleur en une prière poétique d’abandon à l’amour divin.
L'adaptation des paroles réalisée par Budry pour les hymnes et louanges conserve la gravité et l'esprit révérencieux que Peace a souhaité donner à sa musique, même si les paroles du cantique 23 sont bien différentes du poême d'origine.
Albert Lister Peace
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