023 – Seigneur, à ton regard …

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Paroles du chant

1
Seigneur, à ton regard de flamme
Rien n’est couvert, rien n’est caché;
Qu’il pénètre au fond de notre âme,
Et qu’il juge en nous le péché,
Qu’il juge le péché!

2
Sonde nos coeurs et nos pensées,
Nos plus intimes souvenirs,
Nos oeuvres présentes, passées
Sonde nos plus secrets désirs,
Nos plus secrets désirs.

3
Qu’à la lumière tout paraisse
Pour que tout soit purifié,
Et qu’en nous ton Esprit ne laisse
Rien qui ne soit sanctifié,
Vraiment sanctifié.

4
Alors brûlants d’un nouveau zèle,
Seigneur nous pourrons t’obéir.
Oh! Que la vie est grande et belle
Pour ceux qui veulent te servir,
Qui veulent te servir.

En détail

Catégorie : Dieu - Le Créateur
Auteur : Albert Lister Peace
Adapté par : E.-L. Budry

A propos du chant

La version d'origine de ce chant se titre : O Love that Wilt Not Let Me Go et a été mis en musique vers 1884 par Peace sur la base d'un poême du pasteur George Matheson. Ci dessous la version d'origine du poême et sa traduction francaise. 

Version anglaise

1.
O Love that wilt not let me go,
I rest my weary soul in Thee;
I give Thee back the life I owe,
That in Thine ocean depths its flow
May richer, fuller be.

2.
O Light that followest all my way,
I yield my flickering torch to Thee;
My heart restores its borrowed ray,
That in Thy sunshine’s blaze its day
May brighter, fairer be.

3.
O Joy that seekest me through pain,
I cannot close my heart to Thee;
I trace the rainbow through the rain,
And feel the promise is not vain,
That morn shall tearless be.

4.
O Cross that liftest up my head,
I dare not ask to fly from Thee;
I lay in dust life’s glory dead,
And from the ground there blossoms red
Life that shall endless be.

Traduction française

1.
Ô Amour qui ne veux pas me laisser partir,
Je repose mon âme lasse en toi ;
Je rends à toi la vie que je te dois,
Pour qu’en ton océan infini son flot
Soit plus riche et plus plein de foi.

2.
Ô Lumière qui suis tous mes chemins,
Je rends ma faible torche à ta clarté ;
Mon cœur te rend son pâle reflet,
Pour qu’en ton grand soleil divin
Son jour soit plus beau, plus parfait.

3.
Ô Joie qui me poursuis à travers la douleur,
Je ne puis fermer mon cœur devant toi ;
Je vois l’arc-en-ciel percer les pleurs,
Et sens que ta promesse tient bon,
Qu’un matin viendra sans larmes ni peur.

4.
Ô Croix qui relèves ma tête penchée,
Je n’ose fuir ton dur chemin ;
Je couche à terre ma gloire et ma fierté,
Et du sol jaillit, couleur du sang,
La Vie éternelle, à jamais retrouvée.

George Matheson écrivit ce poème le 6 juin 1882, alors qu’il était pasteur à Innellan, sur la côte ouest de l’Écosse. Il le décrivit comme un texte venu « sans effort », en « quelques minutes », lors d’un profond chagrin intérieur. Aveugle depuis sa jeunesse et ayant vu sa fiancée rompre leurs fiançailles à cause de sa cécité, Matheson transforma sa douleur en une prière poétique d’abandon à l’amour divin.

L'adaptation des paroles réalisée par Budry pour les hymnes et louanges conserve la gravité et l'esprit révérencieux que Peace a souhaité donner à sa musique, même si les paroles du cantique 23 sont bien différentes du poême d'origine.

Albert Lister Peace

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